Un referendum a eu lieu en Suisse le 17 juin 2009 sur les Médecines Complémentaires et Alternatives (CAM ou Complementary and Alternative Medecine). Il a été organisé par le gouvernement après que se soient ébruitées les manipulations de l'étude PEK (manipulations au détriment des CAM). Suite à la protestation nationale qui s'ensuivit, environ un demi million de signatures furent rassemblées. Dans ce référendum, 67% des participants s'exprimèrent en faveur des CAM. A la question de savoir si les CAM devaient être comprises dans l'assurance maladie obligatoire, ils ont répondu "oui".

Suite à ce résultat, Didier Burkhalter, le Ministre suisse de la Santé Publique, a décidé, le 13 janvier 2011, que cinq Médecines CAM seraient reprises dans l'assurance maladie obligatoire. Ceci signifie notamment que les consultations auprès de ces CAM sont remboursées. C'est le cas de l'anthroposophie, de l'homépathie, de la neuralthérapie, la phytothérapie et la médecine à base de plantes chinoises.

Le nouveau remboursement est valable 6 ans, du 1er janvier 2012 jusqu'en 2017. Durant cette période une enquête indépendante sera menée concernant l'efficacité et le coût de ces médecines. En fonction du résultat de cette enquête, la mesure sera réexaminée en 2017.

Une pétition contre cet état de choses a été organisée par la Faculté de Médecine de Zürich. Cette pétition n'a trouvé écho ni auprès de la population, ni auprès des politiciens