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Lettre au "Artsenkrant"

29 juin 2011


à La rédaction du "Artsenkrant" (Journal du Médecin flamand):

Chers rédacteurs ,

Ces derniers mois, suite aux informations de votre journal, le débat sur la médecine homéopathique s'est élargi avec le nécessaire courrier des lecteurs. Comme président de l'Union Professionnelle des Médecins, Dentistes et Vétérinaires homéopathiques, je me suis toujours tenu à l'écart de toute polémique. Mais je vous demanderais maintenant de bien vouloir publier cette lettre ouverte dans son intégralité dans vos colonnes.

Je vous en souhaite bonne réception.

Dr. Leon Scheepers, Médecin généraliste,
Président de l' Unio Homeopathica Belgica

Comme président de l'Union Professionnelle des Médecins, Dentistes et Vétérinaires homéopathes (Unio homeopathica belgica) je voudrais vous demander de garder la sérénité dans ces débats autour de l'homéopathie. C'est pour cette raison que je n'ai pas réagi - et je ne le ferai pas plus maintenant - à quelque polémique que ce soit. Je voudrais évoquer au contraire quelques notions générales; essentiellement pour mettre brièvement en perspective le travail de nos membres.

Premièrement sachez que le bien-être du patient est aussi le premier souci de nos membres, comme il l'est dans la pratique de nos collègues médecins "conventionnels". Aucun de nos membres ne rejette les mérites de la médecine conventionnelle. Aucun d'entre eux ne renie son cursus médical de base. Ils l'utilisent quotidiennement et combinent si nécessaire la médecine homéopathique avec celui-ci ou appliquent la médecine conventionnelle seule. Cela n'existe donc pas quelque chose comme "c'est un homéopathe". Ce qui existe bel et bien ce sont des médecins formés qui tentent de répondre aux appels de patients qui s'adressent à eux en stimulant leur propre système immunitaire. Le principe: "primum non nocere" est pour nos membres autant que possible l'aboutissement de chaque traitement.

Deuxièmement il n'y a peut-être pas de mal à franchir parfois les frontières.
Quelques exemples :
-Dans un pays comme le Brésil (190 millions d'habitants) l'homéopathie est reconnue officiellement depuis 30 ans par le gouvernement et pleinement intégrée aux soins de santé à côté de la médecine conventionnelle.
- En Espagne et en Italie, l'homéopathie est officiellement reconnue.
- En Suisse, un récent référendum a montré que la majorité de la population approuve l'homéopathie et la médecine homéopathique est intégrée aux assurances de soins de santé.
- En Allemagne, l'Union Professionnelle des Médecins homéopathes compte 3.000 pratiquants. Le congrès annuel qui s'est tenu à l'Aix-la-Chapelle a réuni 600 participants.
- En Inde ( 1milliard d'habitants) l'homéopathie est largement répandue et est pratiquée par plus de 300.000 médecins.
- A Cuba, l'homéopathie est la médecine officielle et la médecine conventionnelle l'"alternative".
- En Thailande démarre en ce moment une deuxième formation de base en homéopathie pour les étudiants en médecine, et cela à la demande du ministère Thailandais de la santé. Le gouvernement Thailandais avance comme une des raisons à cela le très faible coût de la médecine homéopathique et sa simplicité d'application qui profite au patient. Cette formation est donné par 6 médecins belges.

Troisièmement, je voudrais quand même en venir maintenant au patient. Comme j'en faisais état au premier point, nos membres portent au souci du bien-être des patients la plus haute importance. Maintenant, ce patient se sent aussi pris en considération. Le patient sait pourquoi il ou elle choisit de consulter un praticien formé en médecine qui exerce aussi l'homéopathie. Ils savent qu'avec nos membres, ils sont en sécurité. Il serait une fois intéressant d'écouter ces patients. Dans l'intérêt de la sécurité des patients, je lance aussi un appel pour établir quelle sorte de polarisation du monde médical serait à éviter. Le vide qui y prélude est rempli avec gratitude par des gens qui n'ont suivi aucune formation médicale préalable, mais qui s'occupent de nos patients -des vôtres aussi chers collègues - et cela avec toutes sortes d'objectifs. Est-ce cela que nous voulons ? Je ne crois pas.
En bref je réclamerais d'abord du respect. Tant qu'il n'y a pas de respect, il n'y a pas de discussion sereine possible.

Avec mes salutations confraternelles.

Dr Leon Scheepers, Médecin Généraliste.
Président de l 'Unio Homeopathica Belgica.

Commentaires de l'UNIO

Nous ne pourrons parvenir à une discussion sereine que dans le respect mutuel.

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